des grandes rafales

des grandes rafales Pointer

Pointer

5 jours de GQ Internationale...

Actualité publiée le 09/04/2018

des grandes rafales - 5 jours de GQ Internationale...

J’ai eu la chance en cette année de compétitions internationales de pouvoir assister à 5 jours de GQ : le Boulleaume, la Coupe d’Europe, le prix d’Excellence et le Championnat d’Europe. Beaucoup d’émotions resterons gravées de ce séjour où j’ai pu voir évoluer les meilleures équipes du circuit.

En premier lieu, il faut tirer un grand coup de chapeau à  Yves Tastet qui a trouvé des terrains idéals et une densité de perdrix plus que suffisante. Certes, il y avait des lièvres en nombre, mais quel spectacle… Bravo à lui, il a su montrer que la France avait encore les ressources pour se hisser parmi l’élite des terres d’accueil des compétitions internationales.

Je voudrais aussi remercier les juges qui m’ont permis de continuer mon apprentissage de cette fonction qui est loin d’être évidente et qui mérite sans aucun doute plus de respect et de retenu de la part des conducteurs. Merci donc aux présidents de jury qui m’ont pris avec eux et m’ont fait partager une partie de leur expérience : Silvio Marelli, Jean Nargau et Gérard Thoquenne, ainsi qu’à leurs juges d’aile : Yves Tastet, François Boitier Mura, Régis Toulet, Miroslav Nenkoski

Les images fortes qui me resteront, seront d’abord la douleur de Cani Kartalija, lors du Boulleaume, à la perte de sa chienne Piras del zagnis percutée par une voiture en plein parcours. Cette image de tristesse, chienne dans les bras, m’a ramené 3 ans en arrière en 2015 (avant les compétitions internationales en France…) où Kandar s’éteignait dans mes bras au bord d’une route de la somme percuté aussi par une voiture. Peu de mots échangés, la douleur va rester longtemps...  

Les autres images, plus positives, seront le parcours de Boris à Stefano Girandola lors du temps à finir de la Coupe d’Europe… une mise en place et une amplitude à couper le souffle avec un point loin, très loin à gauche ; le parcours d’un setter de Theo Mavridis époustouflant mais qui se termine derrière un lièvre après un joli point… Un prix d’excellence avec l’équipe d’Ernesto Pezzotta, des parcours d’école dans les trajectoires et amplitude, la crème des setters anglais (Led, Bruklin, Aramis, Naomo et bien en tendu le grand Nolo) un vrai régal et un jeune Pointer prometteur ; la découverte d’un jeune setter anglais de G Cantoni très styliste et d’un Pointer de grande mentalité… Du Championnat d’Europe je retiendrais le parcours d’Ikta le 1er jour, proche de la perfection, de la conduite d’Emmanuel Bourgeois quasiment sans coup de sifflet et de l’émotion, derrière moi,  de Patrick Teulières dont les larmes coulées avant même que la chienne prenne son point. Le barrage du 1er jour en Boris et Ikta fut un pur moment de grand spectacle et de  bonheur… Toutes ces images et ces émotions, il faut les vivres ! Les commentaires faits du clavier ne retranscrirons jamais les parcours, les émotions et le contexte dans lequel tout cela se déroule. D’autres belles images me resteront encore en mémoire, avec quelques annotations sur les Pointers que je garderais pour moi.

En tous les cas, ces manifestations internationales sont un vrai moment de partage, de convivialité et de passions.  Tant de personnes de culture et d’horizon très divers qui se donne rendez-vous uniquement par et pour l’amour du chien de sport.

La France doit continuer à recevoir ces rendez-vous indispensables aux brassages d’idées et de lignées entre les différents protagonistes de nos belles races anglaises qu’elles soient à poils ras ou longues…

Merci à tous ces grands juges, à tous ces grands dresseurs, et à tous ces grands chiens Pointer ou Setter pour m’avoir fait vivre ces grands moments !



Photo : Learning in the rain .... avec un maestro de la cynophilie Internationale et du Pointer ou un remake des « demoiselles de Rochefort »
retour